Et pour finir…

14 12 2012

Voici venu le temps de conclure mes recherches dans mon cours de méthodologie universitaire. Au tout début de l’année scolaire, j’avais choisi d’approfondir mes connaissances concernant la rhétorique. Mon hypothèse de recherche était la suivante : je crois qu’un discours politique est biaisé de plusieurs façons, que son influence est très grande et que ses répercussions au niveau de la population peuvent être très importantes. L’information qu’il véhicule peut ainsi s’avérée fausse et trompeuse. Le domaine de la rhétorique étant beaucoup trop large et trop général, j’ai ainsi précisé mes recherches au niveau de la politique actuelle. Cela ma permit de découvrir certaines machinations présentent dans le système canadien, mais aussi force est de constater que ces mêmes problèmes se retrouvent aussi aux États-Unis et dans plusieurs pays d’Europe comme la France et l’Allemagne par exemple. En fait la plupart des pays industrialisés rencontre les mêmes problèmes au niveau de la politique. La rhétorique dans un discours est une chose, mais l’utilisation de celle-ci à des fins de tromperie en est une autre. La documentation que j’ai recueilli durant toute la session sur le sujet tant démontrer que la population en générale subit de près ou de loin une influence néfaste de la part des politiciens. À ces discours souvent trompeur s’ajoute une autre problématique : la diffusion de l’information par les médias. En plus d’avoir un problème majeur au niveau de ce que l’on sait et de ce qu’on nous dit concernant la politique, nous ajoutons à ceci une manipulation dans la manière de nous transmettre ces informations. Toute l’information prémâchée que l’on reçoit en regardant la télévision ou en écoutant la radio rend encore plus difficile de discerner le vrai du faux et de poser un regard critique objectif sur les événements. En terminant, je peux conclure que, par mes recherches, que la plupart des discours politiques sont biaisés, qu’ils influencent grandement la population et que les informations qu’ils véhiculent sont souvent fausses et trompeuses. De plus, j’ai pu remarquer que les médias qui distribuent l’information sont partie intégrante de cette « machination ». Ce problème n’est pas seulement présent dans notre pays, il s’exporte sans problème chez nos voisins du sud et chez les européens.





Aller trop loin!

27 11 2012

Les médias de masse sont de bels outils de communication puisqu’ils sont d’une facilité remarquable à utiliser et de plus, ils sont disponibles partout dans le monde. Pourtant ils n’ont pas que des avantages. Prenons internet par exemple. Il offre un accès incomparable à toute sorte d’information à partir d’un peu partout dans le monde. Malgré cela, ce média reste potentiellement dangereux puisque aucun contrôle n’est exercé sur celui-ci.

Je surfais sur le NET à la recherche d’information pour mon billet quand tout à coup je suis tombé sur cette vidéo :

http://www.bu2z.com/video/casser-objets-avec-seins.html

Mon opinion sur cette vidéo? Totalement inutile et impertinent ! En effet, c’est bien drôle et tout le monde rit, mais cela donne aussi une mauvaise image de la femme et c’est peu dire, cela n’a aucune pertinence. Encore, pire cette vidéo fut diffusée à la télévision. À mon avis, cette émission qui présente les talents de personne comme vous et moi est tout simplement un amalgame de conneries qui a pour but d’attirer la masse crédule et facile à divertir de la société d’aujourd’hui. À la vue de ce court métrage, je suis resté sans voix. J’étais découragé de voir à quel point l’idiotie humaine était tombée bien bas. De plus, cette vidéo n’est naturellement pas la pire. Lors d’une discussion avec un de mes amis qui a suivi ce même cours, nous avons abordé le sujet de mon billet. Il m’a expliqué qu’il avait lui-même écrit des billets sur certains sites internet qui étaient immondes (les sites en question ne seront pas cités dans ce billet de par leur caractéristique peu pédagogique et que je ne m’expose pas à en faire la publicité). Ces sites exposaient, entre autres, des vidéos de viols et de meurtres de jeunes personnes. Ces vidéos étaient émises sans qu’aucune autorité ne stoppe leurs diffusions (encore en exemple, la vidéo de Rocco Magnotta). Cela amène donc à se poser la question suivante : avons-nous poussé trop loin la facilité d’accès à l’information? Si oui, devrions-nous régir des lois plus strictes sur le contrôle de l’information diffusée dans nos médias?





Forcer le choix!

13 11 2012

Pendant que je marchais au centre-ville aujourd’hui, je me surpris à observer les véhicules qui passaient sur la route. Cette observation, me rappela un des sujets principaux d’un cours que j’ai suivi il y quelques années : l’illusion du choix. Pour faire court, il s’agit de la capacité des médias à laisser croire que la société possède une réelle emprise sur sa consommation. Prenons par exemple les grandes compagnies de véhicules utilitaires. Elles offrent toutes différents modèles dans différentes catégories de tous les prix, mais elles resteront tous des véhicules dont leur principal objectif sera de transporter l’utilisateur d’un point A à un point B.

Voici deux publicités de compagnies différentes bien connues dans le monde de l’automobile. En somme, elles présentent leurs produits de façon tout à fait originale. L’une se sert de l’humour tandis que l’autre développe un trajet complexe de style « domino ». L’une comme l’autre sait capter l’attention du téléspectateur au plus haut point. Pourtant, bien que les compagnies soient différentes, elles offrent exactement le même produit. Elles créent l’illusion du choix, mais en réalité, la seule chose qui orientera votre choix définitif ce n’est pas l’individu, mais plutôt la force des médias. En effet, c’est la présentation qui vous fera choisir l’une ou l’autre des voitures, mais il n’en reste pas moins que ce sont tous des voitures qui ont la même utilité. Pour ce billet, je parle principalement de voitures parce que c’est un exemple facile à exposer dans le contexte de l’illusion du choix cependant, il en va de même pour tous les produits de consommation dans la société, que ce soit les pâtes alimentaires ou bien les vélos en passant par les couches pour bébés. Ainsi, une bonne façon de contrer l’illusion du choix serait la remise en question de tout. Toujours douter de l’information reçue et se questionner sur la véritable pertinence de celle-ci. Cela aura pour effet de minimiser l’emprise que les médias ont sur la société et permettra aux individus de devenir plus avertis et plus conscients des choix qu’ils ont à faire.





Mythes moi ça!

6 11 2012

Parler pour ne rien dire c’est le lot de beaucoup de gens. Sans vouloir n’offenser personne, c’est la triste vérité. Dans beaucoup de cas parler pour ne rien dire revient à une tentative de rendre l’inintéressant, intéressant. Bien souvent, l’émetteur ne le fait pas par mauvaise foi, puisqu’il n’en est pour la plupart du temps pas conscient et pour le récepteur c’est sensiblement pareil. Dans certains cas, parler pour ne rien dire devient un art. En effet, sa maîtrise peut devenir une arme redoutable pour celui qui a des intentions peu louable. La rhétorique au sens large peut être interprétée de façon tout aussi positive que négative, mais à son origine, elle tirait plutôt du mauvais côté. La rhétorique antique était intimement lié aux termes sophismes et paralogismes. Ainsi, les charlatans et autres arnaqueurs étaient passés maître dans l’art de la parole convaincante. C’est pour cela que de nos jours nous avons encore tendance à accusé la rhétorique à tort. Puisque les principes d’argumentation et de discours sont bien présents dans les paroles de nos dirigeants, prenons en exemple la politique actuelle. Développons un peu sur un des fameux mythes entourant les hommes politique. Le terme politicien est quelque peu péjoratif dans la société de nos jours. Nous voyons en ces hommes des beaux parleurs et des petits faiseurs. Dans beaucoup de cas, plus un politicien à de la facilité à s’exprimer, plus il est perçu comme hostile. On entendra souvent qu’ils parlent pour ne rien dire. Suivra par la suite une généralisation hâtive de ce comportement sur tous nos gouvernants et puis, nous n’hésiterons pas à les accuser à tort d’être tous totalement corrompu et de vouloir agir dans leurs propres intérêts plutôt que dans celui du pays. Ainsi, vous voyez comment nous pouvons transposer assez aisément nos diplomates d’aujourd’hui à ces charlatans de l’antiquité. Pourtant ils n’ont certainement pas le même statut, n’y le même rôle. Même si dans le plus profond de nos pensées, nous savons que tous ne sont pas mauvais, il est certainement plus facile de s’appuyer sur les mythes plutôt que sur leurs identités individuelles.





La force de la rhétorique c’est surprenant!

22 10 2012

Bonjour à tous,

Aujourd’hui en cette soirée du 22 octobre j’aimerai vous faire part d’un fait d’actualité que j’ai suivi à la télévision et sur internet dernièrement. Il s’agit de la très populaire et très médiatisée commission Charbonneau. En effet, vous aurez remarqué que la semaine dernière, l’ex-ingénieur de la ville de Montréal Gilles Surprenant fût appeler à comparaître devant celle-ci. Et là, vous allez me dire, mais quel est le rapport entre cette comparution et la rhétorique? J’y répondrai donc ceci : La rhétorique dans le discours de M. Surprenant est un des points cruciales de son impact sur la population en générale. Je vous inviterai, si vous n’avez pas suivit le témoignage, à lire cette article http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/commission-charbonneau/201210/19/01-4584898-gilles-surprenant-de-lintimidation-a-la-corruption.php. Il s’agit d’un bref résumé de ce que Gilles Surprenant à relaté à la commission, mais cela donne une bonne idée de ce qui s’est passé. Vous pourrez remarquer à quel point notre plaignant passe pour une victime du monde de la construction. Et c’est à ça que je voulais en venir. Par sa façon de parler et par le ton qu’il à employé durant son discours il à su minimiser les jugements qui pesaient sur lui. Il a presque réussi à renverser la vapeur et se faire passé pour une victime qui n’aurait pas eu le choix de suivre le courant. Son utilisation subtile, mais combien utile de la rhétorique dans ce cas précis lui permet de s’en sauver sans trop de dégâts médiatiques. À noter, que tout ça n’est que mon opinion, mais quand même.





Les concepts

22 10 2012

Bonjour à tous

Étant donné que mon sujet de recherche tourne autour de la rhétorique, il serait utile de connaitre quelques concepts qui régissent son univers. Malheureusement, je ne pourrais pas définir tous les concepts nécessaire à sa compréhension totale, donc j’ai décidé d’en choisir deux qui me semblaient assez intéressant. Il s’agit du concept de manipulation² et celui de la propagande³. On s’entendra tous sur le fait que la manipulation et la propagande sont très étroitement liées et que ces deux concepts peuvent être la raison d’une utilisation malhonnête de la rhétorique. Nous commencerons donc par les définir. La manipulation est désigné comme l’emprise qu’une personne exerce sur une autre ou sur plusieurs autres pour contrôler ses actions et ses sentiments, souvent à son insu. Ainsi, les paralogismes et les sophismes sont de bons exemples d’outils utilisés pour parvenir à manipuler une personne. Voyons maintenant la définition de la propagande. Elle est perçu comme un ensemble d’actions psychologiques ayant pour but d’influencer la perception globale d’une population envers un évènement, d’une personne ou d’un enjeu précis. Il s’agit d’une sorte d’endoctrinement qui tant à faire penser une population de telle ou telle manière. Un fois encore, il intéressant de constater à quel point la rhétorique est lié à tout ça. Il suffit de penser à tous ces discours militaires allemand durant la deuxième Guerre Mondiale et à toutes affiches que l’on peut retrouver sur le même sujet.

Pour conclure, il est important de connaître les concepts de bases de la manipulation et de la propagande quand on s’aventure dans le monde de la rhétorique puisque plus souvent qu’autrement, ils en sont les résultantes directes.

2 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Manipulation_mentale

3 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Propagande





Le choix

8 10 2012

Pour cette session, j’ai décidé de travailler avec la plateforme de blogue WordPress. J’ai pris le temps d’explorer quelques autres alternatives tel que Typepad, Blogger, Xanga, etc. Pour ne nommer que ceux-là. La principale raison qui m’amène à choisir WordPress est que je l’ai déjà utilisé auparavant. Je la connais donc très bien. Aussi, je trouve qu’elle est très facile d’utilisation. De plus, une petite recherche sur internet m’a permis de découvrir qu’elle est l’une des plateformes les plus populaires en ce moment. Ce qui veux dire qu’un grand nombre de personnes l’utilise et c’est exactement ce qu’on veut quand on écrit sur un blogue. Les autres, ne me paraissait pas aussi facile d’utilisation. Certaines interfaces n’étaient vraiment pas « friendly user » si l’on peut dire. Plusieurs étaient payant et demandais d’héberger soi-même son blogue. Pour toute ses raisons, WordPress fût le meilleur choix pour moi.





Sujet de recherche

8 10 2012

Bonjour à tous,

Le sujet de ma recherche pour mon cours de méthodologie et recherche en nouveaux médias est la rhétorique. Pour bien faire les choses, il serait utile d’apporter une définition de ce terme en particulier. La rhétorique est l’art ou la technique de persuader, généralement au moyen du langage. Très relativement, il s’agit en quelque sorte de « l’art de bien parler ». Je sais très bien qu’il s’agit d’un sujet assez large et que je pourrais m’y perdre assez facilement si je ne précise pas quelque peu ma direction de recherche. À ce stade si, je ne sais pas encore exactement de quelle partie de la rhétorique je ferais l’étude. J’ai toutefois une idée assez bien définie. Je ferais probablement l’étude des discours politiques de nos dirigeants en général. À quel point un discours politique peut influencer la société d’aujourd’hui? À quel point peut-il être biaisé? Quels sont ses répercussions sur l’ensemble de la population? Autant de questions qui m’intéressent et dont j’essayerai de trouver une réponse tout au long de la session. Il est possible qu’à la fin, je ne réussisse qu’à répondre à une seule de ces questions, parce qu’il est très probable qu’on soit capable d’écrire un livre sur chacune d’elle. Nous verrons bien cela en temps venu. Mon hypothèse est celle-ci, je crois qu’un discours politique est biaisé de plusieurs façons, que son influence est très grande et que ses répercussions au niveau de la population peuvent être très importantes. L’information qu’il véhicule peut ainsi s’avérée fausse et trompeuse.